
Pas d'extrême bien être, pas d'extrême tristesse, juste la vie.
C'est ça que je veux, c'est ça que j'aurais.
On s'en rends pas compte au début, puis quand on commence à s'en apercevoire, on y croit tout simplement pas. On est pas heureux mais pas mal non plus, on est juste en vie. Je demandais juste ça depuis trois ans et ça y est je le ressens. Quand je me lève, j'ai envie de rester au lit, de profiter de mon petit confort puis de sortir, de faire les courses, de manger une glace, de sauter d'une rue à l'autre... Je ressens mon coeur, je ne ressens pas sa douleur mais son engouement pour ce que je suis entrain de vivre. Et je profite, profite de chaque instants, chaque secondes de ce bien être qui m'étais inconnu. Je fais attention, car celui-ci n'est que à moi la journée, la nuit c'est une autre moi, une fille vouée au bonheur de l'auto-destruction (mutilation, boulimie vomitive...) Je ne dois pas la laisser empiéter sur mes journée. Je marche légère, je marche la tête haute, je suis fière de moi. J'ai peur de reprendre les cours le 22 et que ça gâche tout mais je ne me mets pas de pression si ça marche ça marche et si je dois re-décroché et bah c'est que ça doit se passer ainsi. Je suis joyeuse, enjouée, prête à tout pour continuer à ressentir se plaisir de vivre. Je me fais plaisir pour ça, je choisis de beaux habits tout les matins, je me fais belle pour m'aimer, pour me trouver belle et oui, il m'arrive de m'accepter, de me plaire. Je ne suis pas heureuse, je ne suis pas mal, je me sens juste en vie et je vous le jure : c'est vraiment bien !
Et tel un ph½nix,
je renais de mes cendres...
Et tel une chenille,
je deviens un papillon...
Et tel une ombre,
je deviens lumière.