Je sais pas par ou commencer, enfin si : malgré tout ce que j'écris ici, je vais bien même très bien.

Je suis une mauvaise personne. Je sais que ce n'est pas un scoop, je sais aussi que certain ici pense l'absolu contraire, que tout ça c'est dans ma tête mais... Non. Je ne suis qu'un grand canular qui n'en finit pas. Je veux guérir enfin non, mieux que ça, je suis guérie. Pourtant je me plains tout le temps d'un mal être intérieur, d'une souffrance que je n'arrive pas à définir, d'anxiété qui me prend au coeur, de cauchemars à propos de viol à répétition, d'un trouble de l'humeur qui ne fait que s'accroître puis disparaître puis revenir et qui n'en finit pas... Mais tout ça n'est rien. Je ne cite pas ça pour qu'on me dise que c'est quelque chose de plus ou moins grave, je l'affirme : c'est rien. Mon blog est bien la preuve que tout ceux-ci n'est qu'une plainte d'une gamine capricieuse, je vais tellement mieux mais j'arrive à croire qu'aujourd'hui est pire qu'hier. En fait... Ce qui est pire c'est que... Je n'ai plus, mais alors plus du tout envie de me donner la mort. Certains diraient que c'est mieux, et même si je sais que c'est une marche atteinte sur ce grand escalier de la guérison, actuellement c'est pire. Le suicide, idée qui me trottait dans la tête depuis mes 11 ans, qui malgré moult tentatives n'a jamais aboutie était une source fictive de Fin. Fin avec une majuscule, pour fin de la souffrance. C'est fictif, très fictif mais c'est reposant, se dire qu'on va mourir apaise l'esprit le temps d'un instant. "Je vais mourir, plus besoin de se soucier de rien." Je sais pas si vous voyez ou je veux en venir...

J'ai besoin... De parler, sans honte ni jugement. Je peux écrire sans pression ici mais... Je ne peux pas aller mieux qu'en soulageant mes peines. J'ai besoin... De quelqu'un qui calme le vacarme macabre de ma tête, qui m'assomme le soir avant d'aller dormir et qui me réveil le matin en me hurlant que mes cauchemars sont faux. J'ai besoin... D'aide. Qu'on m'aide à me raccrocher à la réalité, qu'on m'empêche d'être ce que je suis quand je fais des crises stupides. J'ai envie qu'on me sauve mais on ne peut se sauver que soit même. Je ne sais pas si je serais assez forte pour mener ce combat. J'ai déjà battu bien plus fort, un de plus, un de moins, qu'est-ce que ça change me direz vous ? Et bien ça change tout. Je suis fatiguée. Réellement très fatiguée de me débattre, souvent j'aimerais me laisser abattre, mais il faut combattre et cela jusqu'au bout.
"Et ces bruits tournent dans ma tête, je pris pour que ça s'arrête.
Et je pleure sous mes drap...
Car j'ai mal, mal..."